La fin de l'hisoire...

Salut c'est Pontel... (oui moi encore moi toujours moi !), je viens te raconter la fin de l'histoire Riton... En fait Laffont à piquer un somme (y'en à qui bosse... d'autre branle rien, cf. Laffont) Mais on à rien dit dans le rapport (et quel rapport putain !).

En fait, à 3.56 du matin notre oiseau est sortit de chez lui (pour tout ce temps tu va paer jt'l'jure!), c'est en regardant Laffont que j'ai vu qu'il dormait, on est sortit simultanément, j'avais le flash ball dans la main, le type nous à griller... on l'a coursé avec Rollant (putain de gauloise blonde de merde) j'ai tiré mes deux coups sans resultat (comme quoi faut pas faire le con à l'entrenement au tir à la maison...), sa à fait un putain de bruit dans la cité, et là les problèmes ont commencé...

A peine dix minutes plus tard une 20aine de jeunes (encore et toujours, et ho les ptits loups c'est fini mai 68 !) sortent de nul part (et merde on est encerclé !)... Rollant cour à la bagnole avertir les autres brigades qui affirmes arriver tout de suite ! Pendant ce temps Je commence à voir barbot mettre une grenades lacrymo sur le cougar (fusil anti émeute), et Laffont ... rien il pionce toujours malgrès le bordel, je previens les comico de proximité, eux aussi affirment arriver tout de suite... on se planque dans la bagnole, eux la rage au cul avance toujours vers nous... l'objectif et de pas perdre notre oiseau... La barbot sort de la caisse et tire à l'horizontale sur le tas... repose le fusil lacrymo sur le siège et part dans le nuage de fumée en courant (mais quel con ! tu m'étonne qu'il est été changé de service... parceque notre service et réputé pour etre couvert niveau bavur c'est tout ...). Rollant reprend une granade lacrymo et arme le fusil, je vais chercher les gums ball, j'en tend un à rollant qui le fou dans son froc, sa court de partout maintenant, on se mange des bouteilles (non non pas du plastic... demande au pare brise) Rollant tire une nouvelle grenade dans le tas... grosse fumée, tout le monde trinque, moi, rollant, laffont (qui se reveille toujours pas ce con !) et les partisants de l'émeute... merde ou est Barbot ?? Tant pis, je sors le gum ball, je m'écarte de la bagnole doucement... un Ombre : *PAM !* un coup de gumball, l'ombre tombe par terre, je continue doucement à avancer, putain j'ai la gueule arrachée, j'ai les yeux qui pique, horrible, j'ented des coups de feu derriere moi, quelques cris puis plus rien... (c'est rollant qui doit se faire plaisir sans doute...). Je sort doucement du nuage, je me retrouve en bas d'un hall et j'appercois un mec en cagoule, putain ! Je m'approche doucement et lance un "BOUGE PLUS BATARD" et *PAM!* ball en caoutchou dans la cuisse, le type tombe, je m'approche de lui et j'en vois 3 autres (et merde...) il me braque avec des flingues les cons... (la je commence à transpirer...) en levant me regard sur l'un d'eux je distingue un brassar orange fluo (ouf sauver, putain immagine les boules), en fait je venais d'allumer un des mecs de la brigade de Champs sur marne qui était dans l'opération et qu'on avait appelé en renfort, merde ! Je m'excuse vite fait et j'embarque Roturier avec moi (un bon pote, je l'ai reconnu grace à ces rangos...) on retraverse le nuage et la ... catastrophe : rollant à terre du sang plein la gueule, les vitres de la bagnoles éxplosées, les portières défoncées, le par-choc enfoncée...plus rien, plus personnes... et merde...

Au bout de cinq minutes le nuage ce dissipe et deux patrouilles de police vienne à notre renfort, on appel les urgences pour Rollant et le collègue que j'ai alligné... (non pas pour laffont qui dort toujours...) c'est trop ! Je reveille Laffont, je lui dis de rester avec Rollant et notre pote (enfin plus le miens maintenant...) j'embarque avec moi les trois gus de l'autre brigade. Petit briefing : on retrouve cet enfoiré et on le coffre, faite vous plaisir sur la bavurd les mecs, faut pas y'aller d'main mort c'est un dangeureux le mec, vous avez vu ce qu'il à fait à la caisser et à Rollant (je mens car c'est les jeunes, mais faut bien les motiver merde !). Je vais voir un gardien de la paix et lui demande on traine les jeunes de cette cité (lui il connait bien le coin sa se voit à sa gueule), il m'indique une direction et prononce le mot "cave". Ok c'est parti, on petit trop on court vers "le Batiment B", un gigentesque camemberg... ultra moche le truc, encore un architecte qui tourne à l'héro... on pousse la porte et direction cave, arrivée en bas, un des collègues fait signe de se taire, on tend l'oreille et on entend : "Oué nique sa mère t'a vu comment j'lai frakase le condé" " A oué on les a maraves leur mère de pute " ... plusieurs voix comme ça... je lance le decompte ; "3. 2. 1.  POLICE" ... Dans ces moments la c'est la fourmillière... le concour c'est celui qui en choppe le plus, pour moi c'est facile il suffit de vider le barrier de mon gumball sur tout ce qui court ! fin de l'opération 6 interpellations 5bléssés dont un grave (il c'est cogné sur un mur ok ?). on remonte tous ce beau monde, sur la place trois voitures de flic, une ambnulance, et l'autre brigade qui arrive... on remet les suspects aux collègues locaux qui nous font signer un papier à la con que je déchire apres " aller embraque les ou j'te colle un putain de rapport au cul !". Rollant c'est reveiller, 17points de suturs sur le front (sa sent les congés tout sa !), le mec que j'ai couché sans faire gaffe va mieux, en fait je l'ai alligné dans le pleicsus mais vu qu'il avait un gillet c'etait juste le choc (en plus un ptit jeune alors...), Laffont me regarde genre " Putain mais qu'est ce qui c'est passé..." et Barbot ... merde Barbot ? Laffont demande aux deux équipes de regagner leur poste (sa sert à rien le mec à du prevenir ses complices de toutes facons... Les 2 brigades se retirent, je contemple la caisse démontée... (putain qu'est ce qu'on va prendre...), je vois Laffont qui se leve du capot et qui dit " A bas le voila le grand trouillar..." Je me retourne et je vois Barbot qui tient un mec menoté. Non c'est pas vrai, c'est... c'est notre oiseau !!! Il arrive pret de nous tout ésouflé et lance : "putain j'ai du me taper le 8ème étage, j'ai enfoncé deux portes, ammoché 4mec en tout pour ce fils de pute ! " Et il lui refout un coup de poing dans le ventre, on se regarde  avec Laffont et on se marre... Je donne une tape sur l'épaule de Barbot et lui dit " Putain sans toi c'était la paprasse jusqu'a la saint glinglin... "