Voila, je suis enfin de retour (Laffont...)...

Voila, je suis enfin de retour (Laffont...)... putain de bordel de merde ! Le week-end fut hard... oh lalala ! Je suis rentré chez moi après que Pontel m'eu déposé ... (cf. infra 14/01/2005... ça te dis rien ? moi non plus... Tu aimes la mer). Direction le lit (c'est la plus courte je crois). Réveil branché, mains lavées, dents propres, verge gonflée... je suis prêts !

Réveil à 4.00, rituel du matin : haleine de phoque, garde à vous pour certaine, yeux qui collent, douche, café, wiski, habille, wiski, porte, clés, voiture, Giro, orfèvre. Arrivée à 04h54, Prise en charge du dossier de la veille, 05h47 audition de 3 roumaines en solo, 12.35 déjeuner, 15.14 Re audition : 5 roumaines avec Pontel (Putain on à faillit craquer la !), pause à 19.48. Reprise à 21.13, dossier bouclé à 22.54 (notre commissaire à aimablement conquis le juge d’instruction). Convocation des officiers salle 13 après présentation du dossier au divisionnaire, 3 équipes de 4 pour la nuit sur différentes planques... mon équipe ? Pontel, moi, Rolland (celui qui a ramené les roumaines, en gros celui à cause de qui on ne va pas rentrer chez nous ce soir...) et un certain Barbot (affecté sur une semaine par dérogation du préfet de Paris, apparemment il fallait qu'il lâche du mou... méfions nous, encore un acharné du boulot, t'inquiet si il fait le con...).

Notre superbe équipe de choc est prête : Deux alcoolos, un obsédé sexuel (non pas Pontel, Rolland...) et une petite caille à sa maman qui parle pas et qui va casser les couilles sur la procédure (c'est ce que ce con reflète au premier coup d'œil). Le plus drôle dans ce dossier, c'est que nous devons aller dans le 93 (00h30 de route, 12mns avec la guirlande...) à Noisy le Grand (c'est où ce bled encore...) en planque dans la cité du pavé-neuf. Pour ça, j'ai préparé une surprise à l'équipe : j'ai raflé tous les placards du service avant tout le monde, les autres équipes vont se retrouver avec des vieux bouts de bois entre les mains "... Un parballe pour tout le monde, avec en prime 2 flash Ball, un fusil-lacrimo anti émeute (rien à foutre ici mais sa sert toujours dans une cité...), et bien sur, un caisson de flash de vodka (ma réserve perso du bureau... cadeau d'Anna quand je l'ai accueilli...). Sans omettre les armes de service de chacun plus le matos habituel. On est bon là bordel, on est bon !

Rolland insiste pour prendre le volant, on lui laisse sous condition qu'il ne fasse pas le con (19 cartons en 2 ans de carrière, se prend pour un as du volant, mes couilles ouais !). On Laisse la place du mort à Barbot, on est à l'arrière avec Pontel, on commence à boire ! Dans les planques, si tu te démerde bien, tu peux t'en tirer avec une bonne caisse : la 406 made in la brigade (booster comme une salope !).

Frayeur Bleue: Rolland sort du parking, avance son siège du volant (et merde c'est partit), son regard devient avide (avide de quoi ? de tous non flinguer...), il pince ses lèvres et derrière ses petites lunettes rondes, ses yeux s'ouvrent en grand et il gueule
« C'est parti ! », 200 mètres plus loin, coup de frein : ceinture qui nous bloques (mais personnes n'en avait...) donc : Pontel et moi on mange le cul des accoudes tête, Rolland le volant dans la gueule et Barbot.... rien il avait sa ceinture (mais c'est qui ce mec encore ?!), sans compter les bouteilles que nous buvions renversées ... Je sors de la caisse, je vois deux asiatiques pétrifiés devant la bagnoles : ils avaient traversés et n'avais pas pris en compte le Giro (on était en tord vu qu'on avait pas la sirène mais chut...) je les regarde et je leur gueule "Mais putain sale niakoué vous voyez pas que c'est la police ! Merde !" Ils me regardent avec des gros yeux et s'enfuient ... je me retourne pour aller à la caisse, Pontel était derrière avec un des deux flash Ball dans la main (il à jamais tiré avec c'est pour ca...), Rolland me regarde avec des yeux de furet, et Barbot me fixe avec un regard vitreux, je le regarde en lui jetant un coup de menton (genre qu'est ce qui à toi ! T’es pas dans tes services et surtout pas avec tes potes alors ...). On repart... j't’avais dis Riton que ça foire tout le temps avec Rolland... pour détendre l'ambiance Pontel lance un chant typique de la brigade :

" En France on c'est s'amuser ! Pour cela y'suffit'd'savoir compter ! Un, tout dans'l'ogiser ! Deux, décapsulé ! Et c'est partit pour la Journée !... C'est la dance des cannettes ! Plus on est bourré plus on s'marre ! A contre sens sur l'autoroute, à 160 sur les trottoirs, c'est la danse des canards ! KRO KRO KRO KRONEMBOURG ! VIVE VIVE VIVE VIVE LA FRANCE ..." On l'a chanté deux trois fois, tout le monde sauf Barbot ! (d'accord il l'a connait pas mais bon, à sa gueule il à l'air outré).

Arrivé devant la cité de noisy le grand à 23h09, on se pose, on boit, on fume, on déconne tout le monde sauf Barbot.
02.45 Personne, rien, on guète pour voir si le type qu'on recherche sort (il doit sortir entre 2.30 et 5.00 du matin), on voit rien, je pose ma tête sur la banquette, je commence à fermer les yeux, merde... je m'endors...