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Le Journal de Laffont et Pontel... deux flics à la dérive (version ça va chier).
10 juin 2005

Allez ! Montrez les belles immages à tonton mimi...

self_defence_pic1

Ici Didier Laffont, en direct du « Macumba club » de saint Julien, en Haute Savoie… non je déconne, je suis sur Paris et on est en plein cataclysme climatique (en juin je me prends des grêlons au coin de la gueule….

Bon, coté boulot la routine : on suit une affaire de trafic de coke ou notre « gros bonnet » (qui va prendre chère d’ici deux mois…) se fait livrer à Paris, depuis l’Espagne, en provenance de la colombie. On à été saisi de cette affaire grâce à Alphonse la défonce (cf ) qui à mit Barnet Buzard (un bon pote à Pontel) au parfum. A ce putain de Barnet… C’est un mec très performant dans son travail (il est à la Brigade de Répression du grand Banditisme) mais comme dirait Michel coté social « tu prends du papier, tu le roule et tu te le colle au cul ». Le capitaine Buzard doit peser approximativement 110 kg (l’INSEE ne nous a pas encore donné le poids exact) pour 1 mètre 80. Il inspire la débauche et la vanité derrière son œil vicelard, habillé souvent « comme les jeunes » (ses collègues se payent souvent sa gueule quand il auditionne un suspect avec un débardeur, un jean moulant et des converses roses…) ; passionné de moto il passe le reste de sa vie affective à bricoler sa « chérie » (certains disent que s’il avait une femme, il lui graisserait souvent le carbu) et ne loupe surtout pas le rendez-vous des motards le vendredi soir sur l’esplanade de vincennes. Ceci dit, sur le terrain, rien à dire pour lui : c’est un bon flic !

Pour revenir à notre affaire, Pontel à donc refiler le tuyau à Marco (pour rappel c’est notre commissaire) qui à passé un coup de fil au Juge d’instruction (François Herpès) avec qui il à de bons rapports… Là où Barnet a assuré, c’est que cette affaire aurait pu intéresser quelques ripoux de la BRB et qu’il a refilé le tuyau directement à Pontel (qui à du le dédommager avec des pièces détachées. Donc, on à fait le briefing avec la brigade -les deux équipes- des stups et bien sur Marco à reparti les tâches de chacun. Comme c’est Pontel qui  refilé l’affaire, il était « flic d’honneur » quant à l’investigation. Marco lui a laissé choisir deux collègues pour les filatures rapprochées, ce fut Michel et moi-même. Pour la circulation de l’info (ou filature à distance) JP, Luc, Martin et Roger ont était désigné. La crampe (de son vrai nom Philipe) commence à infiltrer le réseau). Pour ce qui est des écoutes téléphoniques (généralement on y fourre ceux qui ont déconné dernièrement) on retrouve Roland et Daniel. Enfin le suivi global de l’affaire (donc rédaction quotidienne du rapport) ce fait par Marco, et, bien sur, le juge d’instruction.

Nous sommes donc allés dans un bar avec Pontel et Michel pour discuter de ça. Au bout de quelques grammes dans le sang, les idées ont commencé à venir et c’est Mimi qui à prit la parole le premier : « Bon et bah c’est simple nan ? *Hic* , on… choppe les mecs * Hic* et on leur éclate la gueule ». Là Mimi manque de tomber du comptoir et reprend  « on prend la tune et la coke (son œil devient hagard) et on les flingue ces enculés là… moi je suis pas commode moi… même si ma femme me trompe j’ai encore les couilles moi… ». Il regarde le barman et lui montre son verre vide. Pontel (encore à la limite de la lucidité) pose la main sur l’épaule de Michel, me regarde et dit « tu sais si t’as des problèmes de couple, à cause d’un connard qui se tape ta femme… » Michel reprend en haussant le ton « LE FILS DE PUTE qui baise ma femme là c’est le préfet * Hic* … baise ma femme… J’voulais m’le faire mais c’est Monsieur le préfet de mes couilles ! » Il penche la tête en avant et fixe son flingue qui vient de sortir  « Mais j’vais l’creuver, et violer sa femme moi… on va foutre le feu à sa baraque et pisser sur lui pour l’éteindre… *Hic *… ». C’est là où on a commencé à flipper avec Pontel ; non pas parce que Michel s’exprimait, mais parce qu’il braquait le barman tout en parlant et il faut savoir que quand Mimi est saoul  et énervé, la note est élevée… J’ai décidé de calmer notre ami cocu et c’est en m’approchant vers lui qui je me suis ramassé la gueule sur le carrelage… Je me suis relevé avec peine en regardant autour de moi pour voir si un connard allé faire le guignol. Je me suis approché de Michel et je lui ai doucement glissé vers l’oreille « T’inquiet pas, si tu veux on y va ce soir… . Ce dernier a tourné la tête en ma direction et en me postillonant à la gueule il à gémi « Tu… f’rais ça * Hic* pour moi ! », Je hoche de la tête et je regarde Pontel qui me fait comprendre que je déconne. On se dirige finalement vers la sortie, ou Michel beuglera un bruyant « Bonsouarrrrrrr » dans le bar. Bien entendu Pontel ne ce rappel plus ou il a garé se voiture, on part donc chacun de son coté pour trouver la 307. Pontel emmène Mimi avec lui direction les Halles (un flic défoncé et énervé ça fait mal) et je vais en direction de saint Michel. Mon pas est lourd, et je titube de gauche à droite… J’arrive au-dessus de la seine et je décide de pisser. A peine le zguègue à l’air, une troupe de Chintok se jète à 2 mètres de moi et commence à m’éblouire de mille flashs ! Toujours la queue à l’air je porte ma main au visage pour me protéger les yeux… quel instant terrible : sous une foule de mots d’une langue inconnue, les couilles à l’air au-dessus de la seine, et aveuglé par une ribambelle de connard, je me fais photographier en train de pisser. Comme pour chasser des oiseaux je balaye tout l’espace que mon allonge me permet, bien entendu les jaunes s’existent encore plus et me photographie de plus belle… Je sens maintenant des mains sur mon épaule gauche : ces voyeurs bridés me prennent pour une pute ! Avec un effort titanesque je range ma queue, et d’un coup, je saisis une des mains posées sur mon épaule pour faire une belle clé de bras, puis j’amène la personne à terre. J’ouvre difficilement les yeux vers le sol, on dirait que les flashs ce sont multipliés par 1000, et toujours ce putain de brouhaha… Cette fois je craque : Je sors mon pétard et balance deux bastos en l’air… en relevant les yeux quelques secondes après je vois en face de moi une vingtaine de niaks qui me regardent et qui commencent à applaudir ! La foule se rapproche maintenant de moi, je me sens écrasé sur les barrières du Pont et j’ai l’impression que mes cotes vont se fendre. Mon souffle et court et je crois que je vais gerber… je me penche vers la seine, mon flingue tombe à l’eau et je lâche une gerbe monstrueuse… J’appercoit Pontel qui ramasse Michel (qui vient de se casser la gueule) sur l’autre berge et j’essaye de gueuler, de capter leur intention… rien à faire, je suis pris dans le piège du soleil levant. Je sens maintenant ma poitrine s’écraser sur elle-même et le bruit sourd de la foule de rouleaux de printemps me transperce les tympans… Pendant 10 secondes, j’ai pensé à sauter dans l’eau pour m’en tirer, sinon j’allais crever comme un con à 20h15 à Paris au-dessus de la seine. Avec un dernier espoir je gueule de toute mes forces (bien entendu les jaunes gueule de plus belle) et finalement mon regard croise celui de Pontel ! Je commence à être saisi d’un vertige horrible et c’est la que je vois des tonfas qui se lèvent et qui descendent dans la foule : la cavalerie est arrivée. Des cris de douleurs retentissent tout autour de moi, je vois encore des niakoués à terre, se tenant le visage, puis soudainement je sens une main qui agrippe mon col et qui me tire hors de la foule : c’est JP ! Apres avoir balayé le reste de jaunes qui nous entouraient, il me traîne assez loin et m’allonge, je perds connaissance. Je me souviens m’être réveillé dans l’arrière salle du bar de chez Robert, entouré de Pontel, Mimi, JP, Luc et Robert lui-même avec un verre de schnaps à la main. Lorsque je me suis redressé, Robert m’a tendu le verre que j’ai avalé d’un trait. Pontel a allumé une clope qu’il ma donner aussi tôt et Michel me regardait avec l’œil fait. Finalement JP m’a dit : « Putain de merde Didier ! Ils ont failli t’avoir les bridés ! », J’arrive finalement à articuler : « Mais comment vous m’avez trouvé ? » Et Luc à mimer les bruits des coups de feu que j’avais tiré. « On sortait du bar quand JP m’a montré la foule de niak. On s’est amusé d’eux quand soudain on à entendu les coups de feu, ni une ni deux on a foncé et c’est quand on est arrivé à deux mètres du troupeau que je t’ai aperçut en train de gerber dans la seine. On à sortit les tonfas et on à matraquer tout ce qui bougeait, Pontel et Mimi sont arrivé à ce moment… un carton ! – il me montre sa chemise couverte de sang- Tu nous à fait peur tu sais ! . Je souris et me lève. Je sens mon visage brûler et je mes yeux me piquent, « C’est Michel qui à gazé le groupe avant de partir », je regarde Michel qui imite l’action en se marrant. Après avoir fini la bouteille de schnaps, Robert est revenu nous voir pour nous dire qu’il fallait passer coté bar. Tout le monde c’est cassé et nous sommes allés faire un tour aux Halles pour se détendre un peu.

Arrivé rue Saint Denis, Pontel rentre comme par coutume dans un sex-shop, et nous, on a suivi. Je crois que c’est le plus grand sex-shop de Paris ou nous avons mis les pieds, il dépend de la boite de production PRIVATE (des supers films. Luc et Mimi sont allés voir une fille de joie et sont descendus au sous-sol, pendant que JP et Pontel se fendait la gueule sur des jaquettes de dvd intitulées "Gorge profonde. Par curiosité (bon ok c’est pas la première fois ) je suis descendu à mon tour pour voir un peep show à 2€ les 3 minutes…la scène était pas mal, deux nanas qui se *****. Après avoir claqué 10€ en petite monnaie je suis finalement remonté. Je n’ai aperçut que JP et je lui ai demandé ou était les autres, sa réponse fut classique : « Bah Luc est allé se payer une pute au sous-sol et Pontel et Mimi on trouvé ça trop chère alors ils sont allés dans la rue Blondel, parait-il que c’est moins cher… . A ce JP, marié depuis plus de 20ans, trois gosses, des beaux-parents à la con et il à jamais fait cocu à sa femme. On est allé se griller une clope dehors et Luc a réapparu. Il nous à regarder et nous a gentiment invités à retrouver les deux autres alcoolos. Arrivé rue Blondel on à vue Pontel et Mimi qui négociaient les tarifs avec une fille de l’est, on pouvait entendre toute la conversation… « Mais putain, 20€ ça suffit non ? » « Non, l’amour 50€ » « Bordel de merde tu loupe là ! Allé 25€ et j’y vais rapidement ! » « Non, l’amour est 50€ », là Michel regarde Pontel et c’est Pontel qui finira par négocier les tarifs « Bon écoute esmeralda, tu comprends pas là, c’est l’14 juillet dans mon futal, et mon pote il est en rûte (il sort sa plaque), alors il va te filer 30€ et on en parle plus ok ? ». La dame à tout faire, malgré ses grosses lacunes en français, à tout de même compris et est montée avec Michel sans bronché. On à continué à observer Pontel qui se tenait devant l’entrée du bâtiment, il était grillé, toutes les putains le regardaient avec mépris, et certaines commentaient à sortir leur portable… ça sentaient la merde tout ça !

Comme de par raison, nous avons vu une voiture rentrer dans la rue Blondel, et elle s’arrêta devant Gérard. Trois mecs sortirent de la voiture et se dirigèrent vers Pontel. Nous avons tilté immédiatement, et nous sommes intervenus juste au moment ou un des types sortit un marteau, JP lui saisie le bras brusquement, récupéra le marteau et le lui colla dans la nuque, le type tomba à terre. Dans le même instant Pontel avait collé un coup de tête dans le pif d’un autre, et le dernier individu sorti un flingue et nous braqua Pontel, JP, Luc et moi… on était dans la merde. A présent le mec nous demandait de vider nos poches, de lui filer notre blé, par instinct de flic, nous sortions nos plaques et nous commencions à négocier une réconciliation à court terme (on avait l’intention de l’allumer sévère après ça !), le mec recula d’un pas et nous demanda à nouveau notre oseille. Pontel se fit surprendre par le type à qui il avait éclater le nez, car ce dernier le colla une droite dans le buffet, Pontel fléchi sur ses appuis, le mec lui prit la bouche et sorti un cran d’arrêt. La situation allée mal, nous étions en train de se faire braquer et un de nos potes avait un couteau sous la gorge… nous n’avions plus le choix, je sortis mon porte feuille que je tendis au mec. JP fut la même chose. Quant à Pontel, le deuxième type piocha dans ses poches et en profita pour ramasser son flingue… Après nous avoir dépouillé, les mecs ramassèrent leur pote maculé de sang et tout en nous tenant en joue, ils se dirigèrent vers la voiture. La scène était exceptionnelle, toutes les putes et les clients nous regardaient, nous, les fouteurs de merde de tout à l’heure. J’en vis certaines se réjouire d’un instant pareil, ou les ripoux se font baiser. Au moment ou un des hommes posait son pote sur la banquette arrière, Michel fit éruption de l’entrée de l’immeuble et balança un pruneau dans l’abdomen du type qui nous tenait en joue, ce dernier s’effondra sur le capo blanc de la voiture et fini par glisser jusqu'au sol, ou il laissa une belle traînée épaisse de sang noir. Prit de panique, le type qui était en train d’aider son pote commença à canarder n’importe ou ! La rue s’agita avec violence et d’un reflex humain, je bondis dans l’entrée d’un autre immeuble pour me mettre à couvert, pendant que Pontel allait rejoindre Mimi dans son hall. JP et Luc apparurent à coté de moi alors que les coups de feu raisonnèrent encore dans la rue. J’entendis encore Michel gueuler : « Jète ton arme ou on te flingue ! Jète ton arme ! ». Bien sur le mec, toujours planqué derrière la voiture, allait essayer de fuir par tous les moyens possibles, il choisi la discipline de la course à pied… il se dirigea vers le boulevard Sébastopol, je vis Michel et Pontel (qui sorti un revolver de sa chaussette) le prendre en course. Luc se rua vers le corps criblé de balles et JP appela nos anges gardiens : la Brigade Nettoyage (des mecs de la BRI qui nous couvrent sur n’importe quelles conneries du moment qu’on allonge les tunes) qui arrivèrent quelques minutes après. Le mec qui s’était mangé les pruneaux de Michel était, selon le SAMU, dans un état critique, et l’autre qui avait reçut un coup de marteau, était cané (il à toujours eu la main lourde JP). L’Espinasse (un des deux mecs de la BRI) me prit à part pour que je lui raconte ce qui s’était passé. Je lui fis un topo général, il eut un sourire et passa deux trois coups de fil. J’avais deviné que cette affaire allée nous coûter bonbon (dans les 4000-5000€), mais heureusement qu’il y a la caisse commune. Avant que les pompiers arrivèrent pour emmener le corps, je le fouillis, récupéra nos portefeuilles, ramassa le flingue de Pontel par la même occasion. A ma grande stupeur, c’est en ouvrant le coffre que se présentait sous mes yeux, à peu près 10kg de coke ! Tu parles d’une saisie ! J’averti directement Marco…

La rue était à présent bouclée, je dis au revoir aux mecs de la BRI (en leur offrant un gros paquet de coke pour le service) et j’expliquait sans mensonges l’histoire à Marco, qui trouva la coïncidence ahurissante. C’est vrai quoi merde ! On sortait d’un briefing pour un trafic de coke et quelques heures plus tard, on tombe sur une dizaine de kilos de coke ! Je reçus un appel de Pontel, ils avaient serré le mec ou la course s’était prolongée jusqu'à la bastille (un putain d’éthiopien ouais !), je le mis au courant de la saisie et on devait se rejoindre au 36. J’entendis Michel se justifier pour avoir fait le cow-boy mais je fis passer le message que sa cible n’était pas morte !

Arrivé au 36, il était à peu près 23.45, toute la brigade était à nouveau réuni. On avait une grosse saisie, et un suspect en mesure de témoigner… la nuit allée être longue mais comme dit Roland : tant qu’y d’la coke, y’a d’la vie !

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