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Le Journal de Laffont et Pontel... deux flics à la dérive (version ça va chier).
12 janvier 2005

Objet de la requête : foirage à chatelet... 08.00

shadw

Objet de la requête : foirage à chatelet... 

08.00 le 12.01.05, on sort (moi et mon collègue Pontel) d'une journée de service épuisante, plein le cul de la pseudo investigation... (mais alors vraiment). 

On était en planque bd Sébastopol (c comme sa hein ?) il est 20h04, Moi meme (Lieutnant Laffont) et Pontel (grade similaire) nous sommes accopagnés de deux cons qui parlaient que de tunnig (à les cons...), l'odeur du grec de 19.00 me fait gerber, les sièges de la bagnole de fonction sentent le cul de la ginette (oui oui une amie proche mais chut…) et on est serré comme des rats  dans cette 306 de merde ! Merci l'Etat pour le matos. Enfin bref c'est la merde... j'essaye de m'interesser au sujet des deux beaufs (ils venaient de la BAC nuit du 12ème) mais en vain, je zieute Pontel, il ronfle... le salaud ronfle alors que j'ai la glotte qui frémie et que je voudrais bien coller mon tonfa dans la gueule des saligos qui se trouvent sur la banquette arrière.

22.13, j'ai les nerfs à vif, les mains serrer sur le volant pour ne pas lacher un monstrueux "VOS GUEULESSSS", la larme à l'œil et la pupille qui se barre en couille je m'accroche... (Putain c'est dur) quand soudain un des deux cons me tape sur l'épaule et me dit : " Tu crois qu'ils vont sortir quand ?" (Oh putain...) je me retourne (avec la sevérité d'une gueule arrachée) et je lui lache un "Soit patient ça va arriver", la seule chose que ce connard trouve à dire c'est " je vais pisser ". Il sort de la bagnole je pose ma tête sur le volant... 

22.34, ce con n'est toujours pas revenu, un certain J.DaSilva, 5 ans de service actif, clean, mais un peu con... (ont choisi ses copains mais rarement les collègues...), il se pointe en tapant au carreau avec un large sourire d'empafé et me tend deux bouteilles de wiski (pourquoi pas ?!) Je lui fais signe de la tête, j’actionne le bouton de fermeture centralisée, il remonte et me dit : "oh les mecs on va s’en coller une belle !" ;
puis il s'empresse d'ouvrir la première bouteille.
 

22.59, Pontel se réveille à cause de nos gloussements, finalement il est pas si mal Dasilva, par contre son pote et étrange...  petit gros avec des lunettes, qui parle que quand ça l'arrange, mais un trou putain ! Un vrai ! (La demi-bouteille à lui tout seul! T'es sur que t'es syndiqué UNSA police ?). Il me regarde et me baille à la gueule
(oh l'haleine de poney !) Il desserre sa ceinture et me demande l'heure je lui fais signe de regarder le tableau de bord, il est 23.01, il peine à me regarder à nouveau, renifle deux ou trois fois et me lâches un " putain plus qu'une heure, ça va chier les mecs !
Deux jours de planque pour ces bâtards..."
 

23.47, on est tous les 4 ronds comme des culs d’manches de pelle, déchirés, démontés, arrachés (torpillés, explosés,... , fracassés), La fumée du pétard de Dasilva me monte au crâne, il fait trop froid pour ouvrir les fenêtres, du coup aquarium pour tout le monde. 

23.59, on sort de la bagnole, Pontel évite de se faire renverser trois fois de suite où trois " Je nique ta mère !" sont lâchés aux conducteurs innocents... je me craque la nuque, je sors mon arme de service (un sig merdique... et oui l'Etat...). Le ptit gros au bélier, on pénètre dans un immeuble. On enfile les cagoules et les brassards orange fluo, le gros en premier, DaSilva le suit de près, Pontel, à qui je couvre le cul, le précède. Chacun de nous manque de se fracasser le collier sur les marches, les effets de l'alcool s'amplifient avec le stress (celui de dire au commissaire "ça a foiré".
On se poste devant une porte au 4ème étage. On se regarde avec nos gueules encagoulées et nos yeux luisants, Le gros donne le décompte manuellement, c'est parti : 3  2  1, BOOM le bélier sa fracasse sur la porte, et là le drame... le gros se casse la gueule, comme DaSilva lui colle au cul, il en fait de meme, Pontel à le temps de sauter par-dessus eux mais se ramasse la tronche sur une table basse, (...) moi j'enjambe le tout et je la seule chose que je trouve à faire c'est gueuler "POLIIIIIIIICE !".
Je fais l'apparat tout seul comme un inconscient, les autres se sont remis debout et en fond de même... rien. On c'est fait balance ? On a mal joué le Jeu ? On nous à griller ? Putain deux mois de filoche et deux jours de planque pour rien. La merde.
On trouve malgré tout quelque sachets de poudre que Pontel s'empresse de goûter : "Cocaïne Laffont ! Y'en a à peu près 5 sachets de 10g chacun, on en a trouvé 3... avec la cagoule relevée il me fait un clin d'œil, je lui fais signe de la tête.
 

00.42, On à appelé la centrale, du monde est arrivé sur place, avec l'équipe on se tire des lieux (c'est bien de squatter chez les gens mais quand y’a rien à boire...
On reprend la caisse tous les 4, je dépose les deux vers bastilles, ils nous font signe de la main, moi et Pontel, on s'arrache !
 

001.35, le périph, notre cour de récré avec Pontel… on cherche des ptits nerveux de la bite et on les fait flipper ! On finit par tomber sur une golf ultra tunée, Pontel ouvre la fenêtre et leur gueule des mots pas jojo, ils foutent la bourre... et nous double sur une ligne blanche pour se rabattre en queue de poisson. J'essaye de les suivre.
Là commence notre petit jeu, Pontel sort la guirlande et j'enclenche la sirène, on les colle comme des putes, pour finir à porte d'Italie et les contrôler : " Ouais m'sieur on s'avait pas qu'vous 'etes des condés !" (Condés? Condés... à oui condés !) * !Clac !* une baffe part toute seule dans sa gueule, Pontel à le nœud !  Le jeu se termine par une contravention pour excès de vitesse + une outrage à agent.

02.12, Pontel m'indique un itinéraire à prendre pour un bistro sympa... pourquoi pas ! 

04.56, on sort du bar déchiré, on se pose dans la bagnole... 

07.50, Pontel me réveille, putain de merde, 8.00 moins 10, on doit remettre la caisse au QG pour passer le relais à l'équipe 3. J'essuye la buée sur les vitres, on prend le périph, guirlande, on arrive à saint Michel à 07.58 (le record putain, le record...) 

08.00 On dit au revoir, on sort de la centrale, je fais la bise à Pontel, il prend sa caisse, je prends le métro à Cité (ligne 4), je rentre chez moi, dans mon apparat, seul...

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Commentaires
E
Tu es tendu, il faudra que tu m'enleve ton soutien gorge (k)(k)(k)(k)
Le Journal de Laffont et Pontel... deux flics à la dérive (version ça va chier).
  • Voila un blog pour les apôtres de la connerie organisée et officielle... sans déconner être sourd et muet sa changera rien, tu vas la sentir j'te l'jure... merci à Riton notre source d'inspiration. ( Fortement déconseillé aux mineurs de moins de 16ans).
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